Sans grande surprise, Michel Houellebecq et Sérotonine son dernier roman publié chez Flammarion s’emparent de la première tête du classement des ventes de livres du 21 au 27 janvier 2019. Lettres it be vous dit tout sur cette nouvelle semaine d’après le classement « Top des ventes » fourni par Edistat.
Michel Houellebecq fait cavalier seul
C’était la sortie littéraire la plus attendue de ce début d’année : le grand retour en librairie de Michel Houellebecq avec Sérotonine publié chez Flammarion. Ainsi, et sans véritable surprise, le natif de La Réunion prend la première place de ce classement des ventes de livres établi par Edistat pour la semaine du 21 au 27 janvier. Un départ en fanfare avec des records de vente à la hauteur des prévisions déjà plus qu’ambitieuses. Et derrière ce nouveau Houellebecq, la bataille n’a pas été très rude…
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Pourquoi le Goncourt 2018 est un mauvais livre ?
Un classement ouvert à tous les vents
Le constat peut d’ores et déjà être établi : la rentrée littéraire de janvier 2019 a été mise dans l’ombre de Michel Houellebecq. Derrière Sérotonine, difficile de voir quels sont les livres qui ont su s’imposer dans cette nouvelle période de rentrée littéraire à travers le classement « Top des ventes » fourni par Edistat.
Sur la deuxième marche du podium, on retrouve ainsi le quatrième volet de L’Amie prodigieuse d’Elena Ferrante en format poche. Juste derrière, A nous la liberté, l’ouvrage à six mains signé Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard, un texte publié chez Allary Editions. Une belle entrée pour un ouvrage qui était attendu par un important lectorat amateur des livres respectifs des trois hommes.
Il faut quand même noter la belle performance du Goncourt 2017 Eric Vuillard qui entre à la 9ème place du classement avec son nouveau roman, La guerre des pauvres publié chez Actes Sud. Le lauréat 2017 éclipse le lauréat 2018 Nicolas Mathieu et Leurs enfants après eux qui se trouve relégué à la 12ème place.
Mais des questions demeurent. Quoi qu’il en soit.
Quid de la profession de diplomate aujourd’hui qui semble se résumer, avec cette histoire, à ces postes factices accordés à qui est le plus proche des oreilles du pouvoir ? Que peuvent désormais penser les diplomates diplômés dans ce domaine, ayant toujours tenté de gravir les échelons à la force du poignet, et non pas à celle du carnet d’adresses ?
Quid de la vision donnée d’une littérature française visiblement soumise au Politique pour être rondement menée ? Pour s’assurer le succès, faut-il nécessairement faire l’éloge du pouvoir en place, incarné là par Macron mais qui ne tranche en rien avec les usages passés ?
Autant de questions qui se posent, après mûres réflexions sur la situation. Et pendant ce temps, Philippe Besson représente la France du haut de sa qualité… d’inventeur de personnage de roman. A moins que le personnage n’ait inventé son inventeur… De l’art de la boucle.
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