Alors qu’Éric Giacometti et Jacques Ravenne sont revenus en librairie le 15 mai dernier avec La Nuit du mal, deuxième volet de leur trilogie de haut vol entamée avec Le Triomphe des ténèbres en avril 2018, les deux compères n’ont pas manqué de tacler l’auteur américain Dan Brown dans les colonnes de Lire. Ambiance.
Des promesses d’écriture qui diffèrent
On ne présente plus la paire Giacometti-Ravenne. Incontournables en librairie, les deux auteurs remettent le couvert dans une trilogie à quatre mains entamée il y a plus d’un an maintenant du côté de chez JC Lattès. Lettres it be vous parlait il y a peu du premier volet de cette trilogie (découvrez la critique pour Le Triomphe des ténèbres en cliquant ici). Et quel premier volet ! Éric Giacometti et Jacques Ravenne prennent le pari de décortiquer la part occulte et mystique du Troisième Reich à travers une histoire à tiroirs menée tambour battant à travers l’Europe et le monde entier. Un premier volet de très haut vol, vraiment réussi, suivi d’un deuxième toujours très au niveau. À découvrir d’urgence !
La vidéo du moment
Mais, et parce que le titre de cet article vous a fait cliquer pour cela, le problème est ailleurs que dans les nouveaux livres des deux compères. Dans les colonnes du numéro de juillet-août du magazine Lire, au fil d’un trop court interview, Giacometti et Ravenne en profitent pour envoyer un petit tacle glissé à l’auteur américain à succès, Dan Brown. « […] ce qui nous différencie est la distinction entre le vrai et le faux. […] Il ment pour donner un sentiment de véracité à son œuvre ; ce n’est pas notre manière de faire. » Beaux joueurs, les deux auteurs ne manquent pas de rappeler que Dan Brown est peut-être celui qui a ouvert la voie au genre du thriller historico-ésotérique : « Nous aurions eu beaucoup de mal à promouvoir une littérature comme la nôtre sans le succès qu’il a connu. ». Le créateur du professeur de symbologie Robert Langdon devrait apprécier.
Écrire commentaire