C’est avec la publication des résultats pour le premier trimestre 2018 du groupe Lagardère par l’intermédiaire de sa filière Lagardère Publishing que le constat s’est imposé : le marché de l’édition continue sa belle progression et conserve un optimisme certain. Lettres it be vous en dit plus dans les lignes qui suivent.
Un premier trimestre positif, une confiance retrouvée
Une hausse du chiffre d’affaires à l’international de près de 5% pour atteindre 1,555 milliards d’euros sur un trimestre, une croissance organique de plus en plus forte, une activité américaine qui montre les muscles… Les chiffres publiés par Lagardère Publishing (Hachette) récemment poussent à l’optimisme après une année 2017 globalement positive mais qui semblait timidement montrer la voie.
Seul le livre numérique semble tirer la langue et remettre en cause tout un schéma économique établi autour de cette nouveauté annoncée, en témoigne le poids de ce livre numérique dans l’activité de Lagardère Publishing : par rapport au premier trimestre de l’année dernière, ce secteur perd 0,9 point, passant de 10% à 9,1%.
La France dans le positif, les USA au plus haut
Concernant le marché hexagonal, le début d’année est également positif avec une hausse de près de 1,7 point, hausse qui se répercute et se retrouve du côté des éditions Larousse, du secteur de l’illustré mais également par le succès des dernières parutions du Livre de Poche. Globalement, le marché français continue sa petite progression à l’approche de l’été, une saison que l’on sait déterminante pour les grands éditeurs.
De l’autre côté de l’Atlantique, les chiffres sont bien plus positifs : l’activité s’offre une croissance de +5,4%, les publications sur le Président actuel ne cessent de trouver un public toujours plus large (Fire and Fury de Michael Wolff en première ligne), tout comme les publications sur l’ancien Président, à commencer par An Intimate Portrait de Pete Souza, l’un des nouveaux best-sellers de ces derniers jours. Plus généralement, force est de constater que la machine à impression tourne plus vite que jamais du côté des grands éditeurs nationaux comme Grand Central Publishing ou encore Perseus, une raison supplémentaire pour expliquer cette forte croissance.
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Serge surpin (mardi, 22 mai 2018 09:13)
Vous prenez les chiffres des éditeurs «historiques » mais il y a aussi d’autres chiffres qui disent que si les chiffres de ventes numériques affichent une baisse, en vérité, l’autoedition explose et remet en cause les grandes maisons. Pour pas mal d’auteurs, passer par l’auto édition permet de toucher jusqu’à 70% du prix de vente contre 10% environ chez un éditeur classique.