Atos, le géant de l’informatique français, traverse une période financière délicate. Une situation que Jean-Pierre Mustier, le président d’Atos, a abordé lors d’une audition auprès des sénateurs, en s’engageant à préserver les activités sensibles du groupe.
Soutien financier pour Atos
L’entreprise a reçu un soutien financier de 450 millions d’euros, provenant d’un consortium de banques et de l’État. Cette somme lui permettra de respirer jusqu’à la signature d’un accord de refinancement prévue pour juillet 2024.
En compensation d’un prêt de 50 millions d’euros, l’État obtiendra une action de préférence sur Bull SA. Cette entreprise est une fraction de la branche “big data” et sécurité (BDS) d’Atos.
Proposition d’achat des activités sensibles d’Atos
Mustier a également révélé que l’État se verrait offrir la possibilité d’acquérir les activités sensibles d’Atos en cas de changement d’actionnariat. De plus, l’État conserverait cette action de préférence, même après avoir remboursé le prêt.
Atos, lourdement endetté, vise à lever 1,2 milliard d’euros et envisage de transformer près de la moitié de sa dette en actions. La dette totale de l’entreprise atteint environ 5 milliards d’euros.
Attente des propositions des créanciers
Les offres des créanciers sont attendues pour le 26 avril. Par ailleurs, David Layani, premier actionnaire d’Atos grâce à sa société Onepoint, prépare un plan visant à conserver tous les actifs d’Atos. Il le présentera au conseil d’administration à la fin du mois d’avril.
Assurance de normalité pendant les Jeux olympiques
Pour finir, Mustier a manifesté sa confiance en l’avenir du groupe. Il garantit que l’entreprise continuera de fonctionner normalement pendant les Jeux olympiques, un événement majeur pour lequel Atos joue un rôle clé.