Les pourparlers reprennent au Caire autour d’une possible trêve à Gaza, alors que les accusations fusent entre Israël et le Hamas, chacun reprochant à l’autre de faire obstacle à tout accord de trêve.
Frappe sur Gaza et crainte de famine
32 personnes ont perdu la vie suite à des frappes israéliennes sur Gaza, dont Rafah, lors des dernières 24 heures. Le Programme alimentaire mondial appelle à une prise de conscience sur la situation dramatique que vit le nord de Gaza, devant faire face à une réelle famine.
Échanges d’accusations
Les tensions sont palpables alors que Israël et le Hamas s’accusent mutuellement de bloquer l’aboutissement d’un accord de trêve. Le Hamas affirme qu’un accord ne peut être accepté sans un arrêt formel des hostilités.
Conditions de la trêve
Les médiateurs proposent une trêve conditionnée par l’échange de prisonniers palestiniens contre des otages capturés lors d’une attaque. Même si Israël n’est pas présent aux discussions au Caire, une délégation serait envoyée en cas de progrès sur cette question sensible.
Conséquences de l’attaque du Hamas
Le 7 octobre, une attaque du Hamas a causé la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils. 250 personnes ont été kidnappées et encore 128 sont retenues en otage à Gaza. En réponse, Israël a lancé une offensive qui a déjà fait 34.654 victimes, principalement des civils.
Manifestations à Tel-Aviv et tensions autour de Rafah
À Tel-Aviv, des manifestations sont organisées réclamant un accord de trêve permettant le retour des otages. Parallèlement, le premier ministre israélien, Netanyahu, exprime son désir de mener une offensive terrestre sur Rafah, dernier bastion du Hamas. Les États-Unis s’opposent à cette éventuelle attaque, où sont rassemblés 1,2 million de Palestiniens.
Enjeux humanitaires à Rafah
Rafah représente le principal point d’acheminement pour l’aide humanitaire à Gaza, une zone assiégée par Israël et qui se trouve sous la menace d’une famine. L’aide internationale, sous contrôle israélien, ne suffit pas à couvrir les besoins des 2,4 millions de Gazaouis. Un appel est donc lancé pour un cessez-le-feu et un accès sans restriction à l’aide humanitaire à Gaza.