Le Royaume-Uni se trouve actuellement sous le feu de cyberattaques venant, selon les accusations officielles, de l’Etat chinois. Ces attaques, qui s’en prennent à des élus et institutions britanniques, ont conduit à un durcissement des relations entre les deux pays.
Accusations à l’encontre de la Chine
Le gouvernement britannique pointe du doigt la Chine, accusée de mener une série de cyberattaques. Le vice-Premier ministre britannique, Oliver Dowden, estime que des “acteurs affiliés à l’Etat chinois” sont à l’origine de ces attaques. Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande ont également mis en cause le gouvernement chinois pour des actions similaires.
Cibles et Conséquences des attaques
Les attaques viseraient spécifiquement les critiques de Pékin et la Commission électorale du Royaume-Uni. Elles auraient même permis d’accéder à des serveurs contenant les données de pas moins de 40 millions d’électeurs britanniques. Malgré cet accès inédit aux données électorales, le Royaume-Uni assure que ces attaques n’ont pas compromis la sécurité des élections.
Sanctions et réactions
Face à cette situation, le Royaume-Uni n’a pas manqué de réagir. Des sanctions ont été annoncées et l’ambassadeur chinois a été convoqué. Les individus sanctionnés sont des membres de l’organisation de pirates informatiques APT31, suspectée d’affiliation avec Pékin par les experts. Cette organisation serait également à l’origine de “activités de reconnaissance” visant des parlementaires britanniques.
Positions des deux pays
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a rejeté ces accusations, affirmant qu’elles étaient sans fondement. De son côté, le Premier ministre britannique a déclaré que le Royaume-Uni ferait “le nécessaire” pour assurer sa sécurité face à la menace chinoise.
Un débat au sein de la classe politique britannique
Au sein de la classe politique britannique, la riposte face à cette situation fait débat. Certains députés estiment que la réponse du Royaume-Uni face à la Chine reste trop modérée et appellent à des mesures plus fermes.