Un important réseau de pédopornographie sur le service de messagerie Telegram a été récemment démantelé par les autorités. Une opération qui a permis d’interpeller dix individus, impliqués à différents niveaux dans la gestion de ce groupe illicite.
Les protagonistes de l’affaire
Les individus placés en garde à vue, suite à cette opération, sont accusés d’avoir géré et administré le groupe de partage de contenus à caractère pédopornographique. Ils sont également impliqués dans la diffusion et detention en bande organisée d’images pornographiques de mineurs. Les accusés ont été présentés devant un magistrat, deux d’entre eux seront jugés pour la gestion du groupe.
Des sextapes d’adolescents vendues
Les enquêteurs ont révélé que les accusés ont été engagés dans la vente de “sextapes” impliquant des adolescents. Plus de 15 000 images illicites ont été découvertes lors de l’enquête. Les bénéfices de cette activité illégale sont estimés à plus de 50 000 euros. Une partie de ce montant a été saisie par les autorités en cryptomonnaie.
Risques pour les mineurs
Les dangers liés à la diffusion d’images de mineurs sur internet sont nombreux. Les enregistrements, parfois réalisés avec le consentement des adolescents dans un cadre intime, peuvent être utilisés à des fins malveillantes. On parle alors de “revenge porn”, une pratique qui consiste à partager des images ou vidéos à caractère sexuel dans le but de se venger ou de nuire à la personne concernée. Ces contenus peuvent également être revendus à des réseaux de pédocriminels par des intermédiaires, qui sont parfois très jeunes eux-mêmes.