Donald Trump, l’ancienne figure politique des États-Unis et magnat de l’immobilier, fait face à une amende substantielle de 355 millions de dollars pour des fraudes financières mises en lumière au sein de son entreprise. De plus, il lui est interdit de diriger des entreprises dans l’État de New York pendant une durée de trois ans.
Origine de l’affaire
Déclenchée par la plainte déposée en octobre 2022 par Letitia James, la procureure générale de l’État de New York, cette affaire touche non seulement Donald Trump, mais aussi ses deux fils adultes, Donald Jr et Eric, et le groupe familial Trump Organization.
Nature des fraudes
Les accusations portent sur des astuces financières permettant de gonfler artificiellement les actifs du groupe. Ainsi, la Trump Organization aurait pu obtenir des conditions plus favorables en matière de prêts et d’assurances. Le juge Arthur Engoron a estimé, après examen des preuves apportées, que les actifs du groupe ont été surévalués de 812 millions à 2,2 milliards de dollars, selon les années concernées.
Conséquences de la décision
Par suite, une liquidation a été ordonnée pour des sociétés gérant des biens emblématiques de la Trump Organization, comme la Trump Tower et le gratte-ciel du 40 Wall Street. Cette décision est toutefois suspendue dans l’attente d’un appel. La lourdeur des amendes imposées à Donald Trump et ses fils est justifiée par le comportement qu’ils ont adopté pendant le procès, qualifié de “pathologique” par le juge.
Réactions de Trump
Qualifiant le jugement de “totalement bidon”, Donald Trump a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel. Il a également fustigé ce qu’il appelle une “persécution incessante” et une “chasse aux sorcières politique”. Il a même accusé le juge et la procureure générale de corruption.
Pas d’incarcération prévue
Il est à noter que ni Donald Trump ni ses fils ne risquent d’emprisonnement dans cette affaire, qui est de nature civile. D’autres procès pénaux sont cependant toujours prévus pour cette année.