Le procès tant attendu de l’ancien président Donald Trump s’ouvre le 4 mars 2024, suite à des allégations de manoeuvres illicites lors de l’élection de 2020. Le rétablissement récent des restrictions de parole par une cour d’appel américaine ajoute un nouveau rebondissement à cette affaire.
Redéfinition des restrictions de parole
Les libertés de parole de Trump et de l’accusation sont sujettes à des restrictions concernant l’affaire. Ces règles, rétablies par trois juges de la Cour d’appel fédérale de Washington, ont été resserrées. Elles ont été édictées pour garantir la légitimité du procès, en interdisant tout commentaire public “visant” les procureurs, le personnel du tribunal et les témoins.
Les limites de la critique
Si Trump a la possibilité de critiquer le procureur spécial Jack Smith, il lui est interdit de faire des commentaires à l’encontre de ses collègues, de leur personnel ou de leurs familles. Cette restriction s’étend également aux témoins connus ou raisonnablement prévisibles pour leur participation à l’enquête ou à la procédure pénale.
Un ancien président, un justiciable comme les autres
Même si Trump a autrefois occupé le poste le plus élevé du pays, il doit, comme toute autre personne impliquée dans le procès, se conformer aux règles établies. Il n’est pas exempt d’obéir à ces restrictions de parole, malgré son statut d’ancien président.
Des critiques autorisées
Malgré ces restrictions, l’ancien président conserve le droit de critiquer son successeur démocrate, Joe Biden. Il peut continuer à accuser son administration d’instrumentaliser la justice pour l’empêcher de se présenter à la Maison Blanche en 2024.