La Croatie vient d’organiser des élections législatives où les conservateurs au pouvoir ont remporté la plus grande part des sièges. Les négociations pour former une majorité s’annoncent compliquées.
Une victoire des conservateurs
Les élections législatives ont vu s’imposer les conservateurs du HDZ, dirigé par le Premier ministre sortant Andrej Plenkovic. Ils remporteraient 61 sièges, cinq de moins que lors des précédentes élections en 2020.
Les sociaux-démocrates à la traîne
Les sociaux-démocrates (SDP) dirigés par le président Zoran Milanovic ont obtenu 42 sièges. Cette performance les place largement derrière les conservateurs, et bien loin des 76 sièges nécessaires pour gouverner seul.
Une troisième force politique?
Derrière ces deux partis majeurs, le mouvement patriotique Homeland, de droite nationaliste, arrive en troisième position avec 13 sièges. Les ultra-conservateurs de Most et le parti de gauche écologiste Mozemo obtenaient respectivement 11 et 10 sièges.
Des négociations complexes en perspective
Face à cette répartition des sièges, il apparait clair que des négociations seront nécessaires pour constituer une majorité.
Une élection marquée par la corruption
La corruption a joué un rôle prépondérant dans cette campagne électorale, le parti conservateur ayant été éclaboussé par plusieurs scandales ces dernières années. Malgré une candidature controversée, jugée inconstitutionnelle, Zoran Milanovic a mené campagne avec un discours populiste.
Une participation en hausse
La participation a dépassé les 60%, contre 46,9% lors des élections de 2020, signe de l’importance que revêtait ce scrutin pour la population croate.
La promesse de Plenkovic
Andrej Plenkovic a axé sa campagne sur la promesse de stabilité et de sérieux. Il a notamment rappelé que la Croatie est devenue membre de la zone euro et de l’espace Schengen durant son mandat.
La Croatie, membre de l’OTAN depuis 2009 et de l’Union européenne depuis 2013, reste l’un des pays les plus pauvres de l’UE.