La Jordanie a été le théâtre d’une attaque de drone, attribuée à des groupes soutenus par l’Iran, qui a coûté la vie à trois militaires américains. Ces décès sont les premiers parmi les troupes américaines depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas, faisant craindre une escalade de la violence dans la région.
La réplique de Washington ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement a en effet promis des représailles “conséquentes”, pendant que la capitale iranienne nie en bloc toute implication dans l’attaque. Pour apporter des réponses à cette situation, une réunion regroupant de hauts responsables américains a été organisée.
Le lieu et les conséquences de l’attaque
L’attaque s’est déroulée près des frontières avec l’Irak et la Syrie, causant des blessures à plus de 40 personnes. Il semble possible que les forces américaines aient été incapables de déjouer cette attaque. Cette dernière est attribuée aux Kataëb Hezbollah, un collectif irakien appuyé par l’Iran.
Une situation alarmante
Les forces américaines et celles de la coalition internationale sont également visées en Syrie. Depuis la mi-octobre, on dénombre plus de 165 attaques contre les troupes de la coalition. Pour faire face à ce climat d’insécurité, les États-Unis ont déployé 2.500 militaires en Irak et 900 en Syrie.
Les réactions internationales
De nombreux pays ont vivement condamné cette attaque, parmi lesquels l’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, mais aussi la France et le Royaume-Uni. Ils ont également appelé à une désescalade de la violence dans la région.
Depuis l’attaque du Hamas sur le sol israélien en octobre, les tensions sont en hausse au Moyen-Orient. Ainsi, le conflit entre Israël et la bande de Gaza a, à ce jour, coûté la vie à 1.140 personnes en Israël et 26.637 dans la bande de Gaza.