Un attentat perpétré à proximité de la Tour Eiffel bouleverse actuellement la nation. Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien de 26 ans, est le suspect désigné.
Le profil du suspect
Armand Rajabpour-Miyandoab, reconnu coupable et actuellement en détention, a revendiqué son acte comme une “réponse à la persécution des musulmans dans le monde”. Le choix du lieu de l’attaque n’est pas anodin, car le monument avait été illuminé “aux couleurs d’Israël”.
Le suspect est réputé pour sa radicalisation islamiste et des troubles psychiatriques. Converti à l’islam à l’âge de 18 ans, il est rapidement tombé dans “l’idéologie jihadiste”. Il fut autrefois condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste en 2016, et fut libéré de prison en mars 2020. Il était sous surveillance psychiatrique accrue jusqu’au 26 avril 2023.
Circonstances de l’attaque
L’attaque a provoqué le décès d’un touriste germano-philippin de 23 ans et a laissé deux autres personnes blessées. Cet incident tragique survient alors que les Jeux olympiques d’été sont prévus à Paris dans quelques mois.
Réaction et impact
Face à cet acte terroriste, le gouvernement français est sous pression. Le plan Vigipirate a été rehaussé au niveau maximal “urgence attentat”. La prise en charge médicale du suspect suscite des questions et des critiques. Face aux inquiétudes, le ministre de la Justice rappelle que “le risque zéro n’existe pas”.
En France, environ 20% des 5.200 individus reconnus pour leur radicalisation souffrent de troubles psychiatriques. La veille de l’attaque, l’agresseur a eu un contact avec une femme de 27 ans appartenant à la sphère jihadiste et connue des services de renseignement. Aucune poursuite n’est engagée à ce stade. Les parents de l’agresseur ont été relâchés lundi, après avoir été placés en garde à vue.