Elisabeth Borne, Première ministre, commence 2024 en immersion dans la jungle guyanaise, au cœur de la lutte contre l’orpaillage illégal.
Mission au sein des forces armées
La Première ministre a effectué un déplacement audacieux en pirogue pour atteindre le point de contrôle fluvial du Petit Inini. Elle a découvert de près les conditions de vie des militaires dans un camp de la jungle.
- Les militaires dorment dans des hamacs
- Le pain est fait maison
- L’eau est ravitaillée après avoir été chlorée
- Les panneaux solaires sont utilisés pour maintenir la communication
Le camp fait partie des six postes de contrôle fluviaux en Guyane, qui se déplacent en réponse aux activités des orpailleurs illégaux. Il est occupé par une trentaine de militaires et de gendarmes pour une durée d’environ quatre mois.
La lutte contre l’orpaillage illégal
En 2023, les forces armées ont réalisé près de 950 missions contre cette pratique illégale, identifiant 7.454 orpailleurs illégaux et saisissant du matériel pour une valeur de 64,1 millions d’euros. Ce combat a porté ses fruits, avec une baisse de 31% de l’or extrait illégalement en 2022 par rapport à 2021.
Enjeux politiques et relation avec les peuples amérindiens
Elisabeth Borne, malgré les difficultés politiques rencontrées à l’approche de sa réforme contestée des retraites et d’une loi sur l’immigration qui divise sa majorité, reste déterminée dans sa mission. Des spéculations circulent sur un potentiel remaniement gouvernemental.
Un autre aspect de cette mission est de maintenir le lien avec les populations amérindiennes, victimes de la pollution des rivières par le mercure utilisé par les chercheurs d’or. Elisabeth Borne s’est engagée à poursuivre le combat contre l’orpaillage illégal, pour la souveraineté du territoire et la santé des populations.