Un attentat d’une gravité sans équivoque a secoué la capitale française, Paris, aux abords de la célèbre Tour Eiffel. La responsabilité de cet acte de terrorisme a été revendiquée par un individu se revendiquant de l’État islamique.
Profil de l’agresseur
Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien de 26 ans, est l’auteur de cette attaque. Il s’était converti à l’islam à l’âge de 18 ans et avait rapidement adopté une idéologie jihadiste. Il avait un compte sur les réseaux sociaux où il publiait des messages faisant référence au Hamas et à la Palestine.
Antécédents
Il avait déjà été condamné pour association de malfaiteurs dans le but de préparer un acte terroriste. Même s’il avait des liens avec des personnes partageant la même idéologie jihadiste, il n’a pas été prouvé qu’il ait participé activement à l’organisation d’attentats. Il était également sous une injonction de soins psychiatriques suite à un suivi médical.
L’attaque
Lors de l’attaque, l’assaillant a crié “Allah akbar” et prétendait être muni d’une ceinture d’explosifs. Il a tué un touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes. Le touriste tué avait reçu deux coups de marteau et quatre coups de couteau.
L’homme et trois autres membres de sa famille ou de son entourage ont été placés en garde à vue suite à cet incident. Une enquête a été ouverte pour “assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste”.
La radicalisation en France
En France, environ 5 200 personnes sont connues pour radicalisation. Parmi elles, 1 600 sont particulièrement surveillées et 20% de ces individus présentent des troubles psychiatriques.
Appel à la vigilance
Face à ce contexte, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a appelé à une “extrême vigilance” lors de la fête juive de Hanouka.
La mère du coupable avait signalé son comportement à la police, mais malheureusement, aucune action n’a été prise.