Un attentat survenu près de la Tour Eiffel a ébranlé la capitale Française. Cet acte de violence, commis par un individu se revendiquant du mouvement islamiste radical, a entraîné la mort d’un touriste germano-philippin et a laissé deux autres personnes blessées.
Identité de l’assaillant
Le responsable de cette attaque est un Franco-Iranien de 26 ans nommé Armand Rajabpour-Miyandoab. Il s’est converti à l’islam à l’âge de 18 ans et a rapidement adopté l’idéologie jihadiste. Armand Rajabpour-Miyandoab a récemment prêté allégeance à l’Etat Islamique (EI) à travers une vidéo en langue arabe dans laquelle il exprime son soutien aux jihadistes.
Antécédents de l’assaillant
Il est à noter que l’assaillant a déjà été condamné à une peine de cinq ans de prison en 2016 pour préparation d’un acte de terrorisme. Malgré les signalements de sa mère à la police en fin octobre, craignant un repli sur lui-même, aucune action n’a été prise.
Suite de l’incident
Armand Rajabpour-Miyandoab a été maîtrisé par les forces de l’ordre et est actuellement en garde à vue dans les locaux de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de Paris. Trois autres personnes faisant partie de sa famille ou de son entourage ont également été placées en garde à vue.
Préoccupations du ministère de l’Intérieur
Gérald Darmanin, le Ministre de l’Intérieur, réagit rapidement en plaidant pour une injonction de soins pour les individus radicalisés suivis pour des troubles psychiatriques. Il souligne aussi qu’environ 5.200 personnes sont répertoriées pour radicalisation en France, dont 1.600 sont particulièrement surveillées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Face à la menace persistante, le Ministre de l’Intérieur a appelé à une “extrême vigilance” lors des célébrations de la fête juive des lumières, Hanouka.