Des milliers de personnes dans les rues de Téhéran, des cris vengeurs, sept militaires célébrés comme des héros… Une tension palpable secoue l’Iran suite à l’attaque meurtrière attribuée à Israël.
“Mort à Israël”, “Mort à l’Amérique”, ces slogans retentissants étaient au cœur des manifestations de colère. Le général Hossein Salami, directeur de la garde révolutionnaire iranienne, promet une riposte proportionnée. Il s’engage à “punir” Israël pour cette attaque
Les “martyrs” de la lutte contre Israël
Les sept militaires tués sont glorifiés comme les “martyrs” de l’opposition à Israël et de la cause pour la “libération de Jérusalem”. Les hauts dignitaires iraniens, directement touchés par cette tragédie, étaient sur place. Parmi eux, le président iranien Ebrahim Raïssi et son prédécesseur Hassan Rohani, ainsi que Ziad Nakhala, le dirigeant du Jihad islamique.
Situation tendue au-delà des frontières iraniennes
La colère et les émotions ne s’arrêtent pas aux frontières de l’Iran. Des manifestations similaires se sont tenues dans plusieurs villes iraniennes, mais aussi à l’étranger. Parmi les pays concernés, on compte le Liban, la Syrie, Bahreïn, Yémen, et l’Irak.
Face à cette montée de tension, l’armée israélienne a pris des mesures de défense renforcées. Ils prévoient une riposte potentielle de Téhéran.
Une semaine sanglante en Syrie
Cette attaque, qui a coûté la vie à sept militaires, dont le général Mohammad Reza Zahedi, haut gradé de la Force Qods, est la cinquième opération imputée à Israël en une semaine en Syrie.
Malgré les accusations pointant Israël et les Etats-Unis pour cette attaque, ces derniers nient toute implication.