Attention ! Une loi sur l’immigration bouleverse étrangement la politique française

La loi sur l’immigration, récemment adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat, chamboule la scène politique française.

La loi et ses conséquences politiques

Votée par 349 voix pour et 186 voix contre, cette législation a créé une onde de choc dans la majorité présidentielle, suite à un appui inédit du Rassemblement national (RN). Un soutien qui a provoqué une crise politique et résonné comme “le baiser de la mort” pour certains membres de la majorité. En effet, Emmanuel Macron avait précisé auparavant qu’il ne souhaitait pas que cette loi soit adoptée grâce aux voix du RN.

Les opposants au texte

Les désaccords étaient tels que trois membres du gouvernement ont menacé de partir suite à l’approbation du RN. Parmi les élus venus manifester leur mécontentement, on retrouve vingt députés Renaissance, cinq députés MoDem et deux députés Horizons. François Bayrou, président du MoDem, avait même déclaré qu’il ne supporterait pas une loi sur l’immigration appuyée par le RN.

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Les réactions au texte

Pour Eric Ciotti, président du parti Les Républicains (LR), cette loi représente une “victoire historique pour la droite”. Marine le Pen a quant à elle évoqué une “victoire idéologique” pour le RN. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a rétorqué que le texte aurait passé même sans l’appui du RN.

Le contenu du texte

Controversé pour sa “préférence nationale”, un concept central du lepénisme, le texte permettrait, selon Darmanin, de doubler le nombre de régularisations des travailleurs étrangers. Parmi les mesures adoptées, on compte l’instauration d’un délai de carence de cinq ans pour l’accès des étrangers aux aides personnalisées au logement (APL) et l’implantation de quotas d’immigration pluriannuels, ainsi que le rétablissement d’un délit de séjour irrégulier.

La réponse du gouvernement

Face aux ultimatums des Républicains, le gouvernement a promis une réforme de l’aide médicale d’État en 2024. Par ailleurs, l’Exécutif et le PS ont fait savoir leur désir de faire appel au Conseil constitutionnel.

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