Donald Trump, malgré une série de problèmes judiciaires, est de retour en première ligne de la politique américaine. Il a profité d’une campagne en Iowa pour assurer qu’il serait le prochain président des Etats-Unis en 2024.
Un retour en fanfare
Débarquant en Iowa trois ans jour pour jour après l’attaque du Capitole par ses partisans, Trump ne mâche pas ses mots. Il qualifie le président actuel, Joe Biden, de “pire” président que le pays ait jamais connu. Il ne s’arrête pas là et critique vivement l’état actuel du pays qu’il décrit comme étant “en déclin” et proche d’une “Troisième guerre mondiale”.
Soutien indéfectible des Républicains
Les sondages lui sont favorables. Même avec ses démêlés judiciaires, 60% des voix républicaines lui sont acquises face à Nikki Haley et Ron DeSantis. C’est dans ce contexte qu’il fait face pour la première fois aux électeurs depuis janvier 2021, date de sa sortie de la présidence.
Une phrase qui fait jaser
Il s’est également permis de railler ceux qui avertissent d’une “dictature” en cas de second mandat. “Je suis un dictateur”, a-t-il déclaré, ajoutant une nouvelle couche de polémique à son retour.
Toujours sous le coup de la justice
La justice n’a pas oublié Trump. Un procès pénal est prévu pour le 4 mars afin d’enquêter sur les pressions qu’il aurait exercées pour tenter d’inverser les résultats de l’élection de 2020.
Un pays divisé
La question de l’attaque du Capitole continue de diviser aux Etats-Unis. Certains croient, sans preuve, que le FBI serait l’instigateur de cet événement. Pourtant, le FBI a arrêté plus de 1.200 personnes pour leur participation, dont récemment trois personnes en Floride.
Par ailleurs, Trump a été déclaré inéligible à la présidence par deux États, le Colorado et le Maine, en raison de ses actions le 6 janvier 2021. La Cour suprême est en train d’étudier cette question, mais son nom reste sur les bulletins de vote pour les primaires en attendant.