Donald Trump, en campagne dans l’Iowa, semble déterminé à remporter l’élection présidentielle de novembre 2024 contre Joe Biden, qu’il a qualifié de “pire” président des Etats-Unis. S’exprimant lors d’un rassemblement, l’ancien président a dépeint un pays en mauvais état et a prédit des temps difficiles.
Sur la route de la présidentielle 2024
En dépit de quatre inculpations en justice, Trump aspire à un retour à la Maison Blanche le 20 janvier 2025. Fait remarquable, il a déclaré lors d’un discours qu’il remporterait la présidentielle pour la “troisième fois” en novembre. Ce rêve pourrait bien devenir réalité si l’on en croit les sondages, qui lui accordent 60% des voix républicaines face à Nikki Haley et Ron DeSantis, ses principaux adversaires.
L’ancien président a profité de son passage dans l’Iowa pour critiquer son successeur : il a qualifié Joe Biden de “Joe-la-Crapule” et a tourné en dérision son âge. L’Iowa est un état-clé pour Trump, car il y organise le 15 janvier ses caucus, marquant le début des primaires républicaines de 2024.
Le spectre de l’assaut du Capitole
Il y a trois ans jour pour jour, les partisans de Trump lançaient un assaut contre le Capitole. Cette attaque est un sujet de division aux États-Unis : 25% des Américains et 44% des électeurs trumpistes pensent, sans preuves, que la police fédérale (FBI) est à l’origine de l’assaut.
Depuis cet événement, le FBI a annoncé l’arrestation de trois personnes pour leur participation à l’assaut et plus de 1.200 personnes ont été inculpées en 35 mois d’enquête. Trump, de son côté, nie avoir incité ses partisans à l’insurrection. Un procès pénal pour examiner les pressions qu’il aurait exercées doit commencer le 4 mars à Washington.
Des obstacles sur le chemin du retour
Les ambitions de Trump pour 2024 pourraient être freinées par certaines complications. Le Colorado et le Maine ont déclaré Trump inéligible à la présidence en raison de ses agissements lors de l’assaut du Capitole. La Cour suprême, quant à elle, s’est saisie du dossier.
Un autre défi majeur attend Trump : le “Super Tuesday”, une grande échéance des primaires républicaines avec des votes dans une quinzaine d’États. Le contexte est tendu, mais l’ancien président semble prêt à se battre pour retrouver sa place à la Maison Blanche.