Malgré un contexte international tendu, Israël s’engage dans une opération musclée à Rafah, faisant fi des pressions internationales.
Benjamin Netanyahu, le Premier ministre d’Israël, a affirmé sans détour que son pays ne cessera les hostilités que lorsque la victoire sera totale. Il a également assuré que la population civile a été incitée à évacuer les zones de combat.
Une situation alarmante à Rafah
Rafah est actuellement dans le viseur, Netanyahu la considérant comme le “dernier bastion” du Hamas. Les peurs d’une offensive terrestre sont bien présentes, d’autant que Rafah est une zone dense en population. Selon les estimations de l’ONU, pas moins de 1,4 million de personnes y sont entassées.
Les conséquences humaines sont déjà lourdes avec 103 morts en 24 heures causés par les bombardements à Gaza. L’impact “désastreux” de cette offensive est mis en avant par le Comité international de la Croix-Rouge.
Des négociations pour une trêve au point mort
Des négociations sont en cours au Caire pour établir une trêve entre Israël et le Hamas. Le but est notamment de libérer les otages à Gaza. Malgré cela, la détermination de Netanyahu à poursuivre son offensive demeure intacte.
Le tableau est sombre du côté des hôpitaux de Gaza, qui sont selon l’Organisation mondiale de la santé “submergés, débordés et insuffisamment approvisionnés”.
Escalade des tensions avec le Liban
Le conflit ne se limite pas à Gaza, une tension croissante se fait également sentir entre Israël et le Liban. Chacun des deux pays s’est rendu coupable de frappes meurtrières. Le chef d’état-major israélien a même évoqué une “campagne très offensive” au Liban.
Face à une attaque ayant coûté la vie à plus de 1.160 personnes, Israël a fait le vœu de “détruire” le Hamas.