Un nouvel accord de trêve entre Israël et le Hamas est en cours de négociation, porté par les espoirs conjoints des États-Unis et du Qatar. A la veille du Ramadan, en pleine crise humanitaire majeure, la Bande de Gaza aspire à du répit après cinq longs mois de guerre.
Un espoir de trêve
Joe Biden, président des États-Unis, exprime son optimisme quant à l’obtention d’un cessez-le-feu d’ici lundi prochain. L’idée d’une trêve de 42 jours est envisagée, accompagnée d’un échange quotidien d’otages contre des détenus palestiniens.
Le rôle central du Qatar
Au cœur des négociations, le Qatar joue un rôle prépondérant. Ce petit pays du Golfe Persique est connu pour sa diplomatie active dans la résolution de conflits au Moyen-Orient.
Le bilan de la guerre
Débutée le 7 octobre, la guerre a fait, à ce jour, au moins 1.160 morts et entraîné l’enlèvement de 250 personnes, dont 130 sont toujours retenues en otage. Les offensives israéliennes ont quant à elles causé près de 30.000 morts à Gaza, en majorité des civils.
La position d’Israël
Israël a fait part de son intention de détruire le Hamas, une organisation considérée comme terroriste non seulement par l’État hébreu, mais aussi par les États-Unis et l’Union européenne. Une offensive terrestre sur Rafah, où vivent près d’un million et demi de réfugiés palestiniens, est prévue.
La situation à Rafah
Malgré l’espoir d’un cessez-le-feu imminent, les combats et les frappes aériennes sur Rafah se poursuivent. Rafah, unique point d’entrée de l’aide dans le territoire, voit son acheminement grandement restreint. Par ailleurs, l’armée israélienne bloque systématiquement les convois d’aide destinés au nord de Gaza.
Un soutien international
L’USAID a apporté un soutien financier significatif aux Palestiniens, annonçant une nouvelle aide humanitaire de 53 millions de dollars. Malgré cela, le nord de Gaza peine toujours à faire face : la situation est devenue insoutenable pour ses habitants.