Les accusations fusent autour de l’entreprise émiratie G42, spécialisée en intelligence artificielle, soupçonnée de maintenir des liens avec le gouvernement chinois, malgré ses démentis formels.
G42, une entreprise dans le viseur d’un élu américain
Une controverse a surgi autour de la société émiratie G42, spécialisée en intelligence artificielle. Un élu américain l’accuse de travailler de concert avec l’armée chinoise. Le président du Comité de la Chambre des représentants consacré au Parti communiste chinois, Mike Gallagher, a exprimé son intention d’enquêter sur G42.
Des soupçons de collusion avec des entités chinoises
Gallagher estime que G42 pourrait entretenir des relations avec des entités présentes sur les listes noires américaines, comme Huawei, un géant de la technologie chinoise. L’une des craintes de l’élu américain réside dans le fait que les compétences de G42 en matière d’intelligence artificielle pourraient aider les entreprises chinoises à esquiver les restrictions à l’exportation.
Le positionnement des Emirats arabes unis
Il est notable que les Emirats arabes unis, bien que proches des États-Unis, ont noué d’étroites relations avec la Chine, notamment dans le domaine des technologies. Ce rapprochement peut susciter des interrogations au vu des restrictions imposées par les États-Unis sur l’exportation vers la Chine de composants numériques pour des raisons de sécurité nationale.
Les stratégies internationales face à la Chine
Par ailleurs, d’autres pays, comme le Japon et les Pays-Bas, ont restreint l’exportation vers la Chine d’équipements nécessaires à la fabrication des semi-conducteurs les plus sophistiqués. La Corée du Sud envisage même de renforcer sa coopération avec les États-Unis, le Japon et les Pays-Bas pour consolider sa position face à la Chine.
La défense de G42
Face à ces accusations, G42 réaffirme sa volonté de respecter scrupuleusement toutes les lois et régulations en vigueur et nie fermement tout lien avec le gouvernement chinois et son complexe militaro-industriel.