Emmanuel Macron intensifie l’effort humanitaire pour Gaza en annonçant l’envoi d’une cargaison de 10 tonnes de fret médical par avion. Il a également confirmé la mobilisation du porte-hélicoptères Dixmude qui se prépare pour une mission en Egypte. Parallèlement, divers hôpitaux français se préparent à recevoir jusqu’à 50 patients palestiniens blessés.
Lors d’un échange avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, Macron a soulevé la problématique des pertes civiles à Gaza. Il a mis l’accent sur la distinction nécessaire entre les terroristes et les populations civiles, tout en insistant sur la requête d’une pause humanitaire immédiate.
En parallèle, Macron a exprimé son inquiétude à propos des violences en Cisjordanie contre les civils palestiniens. Il a déploré cette situation lors de sa discussion avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
La situation reste tendue avec de nouvelles attaques israéliennes en Cisjordanie qui font suite aux offensives du Hamas le 7 octobre. Cette position de Macron, jugée pro-israélienne par certains, a soulevé des critiques au sein du corps diplomatique français. Lors d’une interview accordée à la BBC, Macron a appelé Israël à stopper les bombardements sur Gaza.
De son côté, lors d’un entretien avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, Macron a abordé le sujet des otages détenus par le Hamas à Gaza. Il a affirmé sa détermination à œuvrer pour la libération des otages, dont huit sont de nationalité française.
La situation est d’autant plus critique que l’hôpital al-Chifa à Gaza a été la cible d’un raid de l’armée israélienne. Israël justifie cette action en affirmant que le Hamas utilise cet hôpital comme une base militaire. Un tunnel de 55 mètres appartenant au Hamas a d’ailleurs été découvert sous cet hôpital.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est engagée dans la tentative d’évacuer les derniers patients de l’hôpital. Par ailleurs, Volker Türk, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a sévèrement condamné la situation à Gaza, mentionnant que certaines actions israéliennes pourraient correspondre à des “crimes de guerre”.
L’attaque du Hamas du 7 octobre a engendré environ 1200 morts en Israël, majoritairement des civils. En réaction, Israël a lancé une offensive sur Gaza qui a provoqué la mort d’au moins 13.000 personnes, dont plus de 5.500 enfants et 3.500 femmes.