Un bouleversement politique majeur a eu lieu en Turquie, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, a fait face à une défaite significative au profit de l’opposition lors des récentes élections municipales.
Victoire historique de l’opposition
Le CHP, parti social-démocrate de l’opposition, a affirmé être le gagnant dans les deux métropoles que sont Istanbul et Ankara. Une annonce conséquente, non seulement par sa nouveauté, mais aussi par son ampleur.
Ekrem Imamoglu, le maire sortant d’Istanbul, a confirmé sa réélection, un fait remarquable dans ce contexte. Par ailleurs, le parti d’opposition a connu une avancée impressionnante en Anatolie, ajoutant à la liste de ses succès inédits.
Les régions fidèles à Erdogan
Malgré cette défaite historique, certaines régions restent acquises à la cause d’Erdogan. Les forteresses du président, situées en Anatolie (Konya, Kayseri, Erzurum) et sur la Mer Noire (Rize, Trabzon), continuent de soutenir l’AKP, le parti islamiste conservateur d’Erdogan.
Le parti pro-kurde se renforce
Le parti DEM pro-kurde s’est, lui aussi, démarqué lors de ces élections. Il a obtenu une avance considérable dans plusieurs grandes villes du sud-est, majoritairement kurdes.
Erdogan et l’AKP face à un échec
L’AKP, parti d’Erdogan, a connu sa plus grave défaite électorale à ce jour, un fait d’autant plus notable qu’Erdogan avait préalablement annoncé que ces élections seraient ses dernières. Cette déroute électorale à Istanbul a et aura un impact notable.
Un futur président en devenir ?
On spécule que le maire d’Istanbul, après son élection, pourrait potentiellement se lancer pour la présidentielle de 2028. Un prospect qui, s’il se réalisait, pourrait donner une nouvelle dynamique à la scène politique turque.