Dans une atmosphère de tension et de guerre à Gaza qui dure depuis près de sept mois, un nouvel espoir de trêve se profile à l’horizon. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, joue un rôle majeur dans ce processus, en cherchant à instaurer un climat de paix entre Israël et le Hamas.
Une réunion au Caire et une offre généreuse
Des discussions ont eu lieu au Caire récemment. Elles ont réuni des représentants égyptiens, du Qatar et du Hamas, avec un rôle médiateur assumé par les États-Unis. Cette rencontre a vu émerger une proposition de cessez-le-feu. Cette offre, considérée comme généreuse, propose une trêve de 40 jours, et envisage la libération de milliers de prisonniers palestiniens en contrepartie de la libération d’otages.
Antony Blinken, un espoir pour la paix
Antony Blinken est au cœur de ce processus de pacification. L’officiel américain a exprimé le souhait d’une réponse positive du Hamas à cette offre. Par ailleurs, il est attendu en Israël pour plaider en faveur de cette nouvelle trêve.
Blinken est également fermement opposé à une éventuelle offensive israélienne à Rafah, une ville densément peuplée de la bande de Gaza. Rafah accueille près de 1,5 million de Palestiniens dans des conditions sanitaires déplorables.
Le Hamas et ses exigences
Le Hamas, de son côté, réclame un cessez-le-feu durable à Gaza et le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza. Il demande aussi le retour des personnes déplacées, un calendrier précis pour la reconstruction et un accord d’échange équitable pour les prisonniers palestiniens.
Le point de vue israélien
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, soutient qu’une intervention à Rafah est indispensable pour vaincre le Hamas et libérer les otages. De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, assure qu’une trêve suspendrait toute opération à Rafah.
Un bilan tragique
La guerre, déclenchée le 7 octobre suite à une attaque du Hamas, a causé la mort de 1.170 personnes, majoritairement des civils. L’offensive israélienne a fait plus de 34.000 morts, toujours principalement des civils, selon les sources du ministère de la Santé du Hamas. Le camp palestinien de Nousseirat, au centre de la bande de Gaza, ainsi que la ville de Gaza, ont été les cibles de bombardements.
Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 129 d’entre elles restent encore en captivité à Gaza. Par contre, le Hamas, dans une déclaration à Axios, affirme que seulement 20 otages remplissent les conditions de libération imposées par Israël.