La tension monte à l’Université Columbia à New York où des étudiants pro-palestiniens ont été sanctionnés pour avoir refusé de quitter un campement installé depuis plus d’une semaine. Ce mouvement, qui a débuté à Columbia, s’est étendu à d’autres campus à travers les Etats-Unis.
Les étudiants manifestants demandent que l’université se distancie des mécènes et entreprises ayant des liens avec Israël. Pour assurer la sécurité du campus, certains étudiants ont été suspendus administrativement. Parallèlement à cela, des défilés ont eu lieu autour du campus avec pour cri de ralliement “Libérez la Palestine”.
Mesures et contre-mesures
Face à cela, l’université a affirmé qu’elle n’appellerait pas la police pour déloger les manifestants de leurs tentes. Ces actions ont néanmoins remis en lumière le débat sur la liberté d’expression aux Etats-Unis ainsi que les accusations d’antisionisme et d’antisémitisme sur les campus universitaires.
A cet effet, les présidents des universités de Harvard et de UPenn ont récemment démissionné suite à des accusations de passivité face à des actes antisémites. Dans une position inverse, la présidente de Columbia a tenu à affirmer que l’université ne se désengagerait pas de ses investissements en Israël.
Réactions officielles
La Maison Blanche a par ailleurs appelé les manifestations à rester pacifiques tout en condamnant les propos antisémites. Les tensions ont atteint un point culminant ce week-end, avec des interpellations sur différents campus universitaires, incluant ceux de Boston, Missouri, Arizona, Indiana et Virginia Tech.
Ces agitations interviennent dans un contexte de tension internationale exacerbée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre dernier. En représailles, Israël a entrepris une vaste opération militaire dans la bande de Gaza, faisant des milliers de victimes.