Découvrez la crémation, une alternative de plus en plus choisie par les Français pour dire adieu à leurs proches et comprendre pourquoi cette option séduit par ses nombreux avantages.
Evolution de la crémation en France
La préférence des Français pour la crémation a significativement évolué au cours du temps. Alors qu’en 1980, elle représentait le choix de seulement 1% de la population, ce chiffre a grimpé à plus de 42% de nos jours.
Les avantages de la crémation
La crémation offre plusieurs bénéfices. Parmi eux, on peut citer un coût généralement plus faible que celui de l’inhumation, un moindre impact sur l’environnement, une demande d’espace réduite et une charge d’entretien allégée pour les proches du défunt.
Les contraintes liées à la crémation
Opter pour la crémation implique néanmoins certaines contraintes. Il faut ainsi attendre un délai de 6 jours après le décès. Également, tout dispositif médical fonctionnant à piles doit être retiré du corps. Enfin, si une enquête judiciaire est en cours, la crémation peut être refusée par le procureur.
Déroulement de la crémation
Le processus de crémation nécessite l’utilisation d’un cercueil et dure en moyenne 90 minutes. Il n’est pas obligatoire d’y assister. Une fois la crémation terminée, les cendres du défunt sont recueillies et placées dans une urne funéraire. Cette dernière est identifiable par une plaque sur laquelle sont inscrits le nom du défunt, le lieu et la date de la crémation.
Coût de la crémation
Le coût moyen d’une crémation, hors frais de préservation et de transport du corps, s’élève à environ 3 600 euros.
Que faire de l’urne funéraire ?
En France, il est interdit de conserver l’urne funéraire à domicile. Les cendres peuvent être dispersées dans la nature, à l’exclusion des voies publiques, ou dans un jardin du souvenir d’un cimetière. Il est également possible de déposer les urnes dans une cavurne, un columbarium, un caveau familial dans un cimetière, ou de les enterrer dans un jardin privé avec l’autorisation de la sous-préfecture.
Un vocabulaire spécifique
Il convient de noter que le terme approprié pour désigner la réduction d’un corps en cendres est la “crémation”. Le mot “incinération”, quant à lui, est réservé à l’élimination des déchets.