L’atmosphère au Moyen-Orient se tend et semble être à deux doigts du précipice, suite à une récente escalade de violence entre l’Iran et Israël.
La riposte iranienne
L’Iran a procédé au lancement de drones et de missiles en direction du territoire israélien. Téhéran justifie cette action par la nécessité de mettre en œuvre son droit à l’autodéfense. Nom de code de cette attaque : “Promesse honnête”. C’est la réponse iranienne à l’agression présumée réalisée par Israël contre le consulat iranien à Damas, le 1er avril dernier.
La réaction d’Israël
Israël ne reste pas silencieux face à cette attaque et réclame l’application de toutes les sanctions envisageables à l’encontre de Téhéran. Par ailleurs, l’Etat hébreu annonce avoir neutralisé l’opération iranienne en parvenant à détruire 99% des projectiles. Cette action a été menée avec le soutien des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France et d’autres pays. L’éventualité d’une riposte israélienne est actuellement évoquée, un scénario qui requiert l’aval de Washington.
La situation à Gaza
Le conflit perdure à Gaza, où le Hamas fait état de 43 victimes en une journée, portant le bilan à 33.729 morts depuis le lancement des opérations militaires par Israël. Le Hamas, grand allié de l’Iran, a rejeté le plan de trêve proposé par le Qatar, l’Egypte et les États-Unis. Il souhaite voir instaurer un cessez-le-feu définitif, alors qu’Israël envisage une offensive terrestre sur la ville de Rafah à Gaza.
Le soutien de la République islamique
La République islamique ne se contente pas de riposter. Elle a lancé cette offensive plus de six mois après qu’Israël a commencé son action contre le Hamas palestinien à Gaza. Ses alliés, le Hezbollah libanais et les rebelles houthis du Yémen, sont également entrés en action en tirant des roquettes et des drones en direction d’Israël.
Les prises de position internationales
L’ambassadeur d’Iran à l’ONU, Amir Saeid Iravani, exprime son mécontentement envers l’ONU, qu’il accuse de ne pas avoir condamné l’attaque du 1er avril contre le consulat iranien. De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, exprime son inquiétude face à cette situation critique et condamne aussi bien l’attaque iranienne que la frappe contre le consulat iranien à Damas.