Le conflit opposant Israël et le Hamas connaît une intensification notoire depuis quatre mois. Le théâtre des opérations se situe principalement dans le sud de la bande de Gaza, en particulier près de l’hôpital Nasser à Khan Younès, où des bombardements israéliens ont causé la mort d’au moins 81 Palestiniens.
Le coût humain du conflit
Déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre, cette guerre a entraîné le déplacement de plus de 80% de la population palestinienne. Le bilan humain est lourd, avec 1.140 morts, pour la plupart des civils. De leur côté, les Israéliens déplorent la mort de 193 soldats à Gaza depuis le début de l’offensive.
Dans le cadre de cette guerre, le Hamas a commis des prises d’otages, emmenant 250 personnes à Gaza. Si une centaine ont été libérées fin novembre, 132 sont toujours détenues, dont 27 sont mortes selon Israël.
La réponse d’Israël
Face à cette situation, Israël a promis d’anéantir le Hamas. Les opérations militaires israéliennes ont coûté la vie à 24.448 personnes. Les bombardements ont entraîné une destruction massive de quartiers, provoquant une véritable crise humanitaire. Le pays est ainsi confronté à une coupure quasi-totale d’internet et de téléphone depuis 6 jours.
Accord et aide humanitaire
Un accord a toutefois été trouvé entre Israël et le Hamas, prévoyant l’entrée de médicaments pour les otages israéliens et une aide aux civils à Gaza. Cela n’est pas sans rappeler la situation en Cisjordanie, où dix Palestiniens ont été tués, aboutissant à une intensification des opérations israéliennes.
Préoccupations internationales
Le contexte international est marqué par l’inquiétude d’une escalade du conflit. En effet, des tirs quotidiens sont recensés à la frontière israélo-libanaise. Parallèlement, les attaques des rebelles Houthis en mer Rouge se sont multipliées. Ces derniers ont même revendiqué une attaque contre un navire américain, en solidarité avec les Palestiniens.
La probabilité d’une guerre au nord d’Israël avec le Liban est désormais considérée comme “beaucoup plus élevée”. En réponse, les États-Unis ont lancé de nouvelles frappes au Yémen contre les Houthis, qu’ils ont désignés comme une entité terroriste.