Amorcez votre lecture avec une rencontre diplomatique majeure : le roi Abdallah II de Jordanie s’exprime à la Maison Blanche. Il y plaide pour un arrêt immédiat des hostilités à Gaza. Entreprise internationale de sensibilisation et désaccords stratégiques, voici les détails.
Un plaidoyer pour la paix à la Maison Blanche
Devant l’audience américaine, le roi Abdallah II de Jordanie a fait une demande pressante : un cessez-le-feu durable à Gaza. Mais pour le président américain, Joe Biden, la perspective se nuance. Au lieu d’un arrêt des hostilités sur une durée indéterminée, il envisage une trêve d’une durée de six semaines. Cette période correspondrait à un accord de libération d’otages.
Un accord de libération d’otages en préparation
Effectivement, les États-Unis sont actuellement en train de négocier une entente entre Israël et le Hamas. Cet accord, visant la libération des otages, apporterait aussi pour objectif une certaine période de tranquillité à Gaza. Mais la vision de Biden est claire : pas de cessation des hostilités sans conditions spécifiques.
Un souci partagé pour la situation à Rafah
Les deux dirigeants ont exprimé leur inquiétude quant à la situation à Rafah. Cette ville, située au sud de la bande de Gaza, accueille plus d’un million de personnes déplacées par le conflit. Pour Abdallah II, la situation est déjà à la limite du supportable.
La nécessité de protéger les civils
Joe Biden n’a pas demandé à Israël de cesser complètement les attaques. Il insiste plutôt sur la nécessité de protéger les civils. Il prône un plan solide pour épargner la population civile des conséquences du conflit armé.
Un accord pour un État palestinien à long terme
Malgré leurs désaccords, les deux dirigeants partagent une vision commune. Ils sont en faveur de la création d’un État palestinien à long terme. Le roi Abdallah II voit cet État comme indépendant, souverain et viable, avec Jérusalem-Est pour capitale. Un État qui pourrait coexister avec Israël en paix.
Une tournée internationale pour sensibiliser le monde
La création d’un tel État nécessite du soutien. C’est pourquoi Abdallah II a démarré une tournée internationale. Son objectif : faire prendre conscience de la nécessité d’un cessez-le-feu à Gaza et mobiliser une aide humanitaire.
La position complexe de Washington
La Maison Blanche ne cache pas son agacement envers le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Pour autant, elle ne fait pas dépendre l’aide militaire américaine à Israël de la protection des civils palestiniens.
Un conflit aux conséquences dramatiques
La guerre entre Israël et le Hamas a éclaté le 7 octobre. Elle fait suite à une attaque du mouvement palestinien ayant causé la mort de plus de 1.160 personnes. En réponse, Israël a lancé une offensive, provoquant au moins 28.340 morts dans le territoire palestinien, principalement des femmes, des enfants et des adolescents. Dans ce contexte, une estimation mentionne environ 130 otages toujours détenus à Gaza, dont 29 auraient perdu la vie.