Dans un contexte de tensions exacerbées, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, se maintient fermement dans sa position contre une souveraineté palestinienne à Gaza.
Contrôle sécuritaire du territoire
Netanyahu estime qu’Israël doit conserver le contrôle de la sécurité du territoire. Cette position émerge dans un contexte conflictuel survenu suite à une attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël. Cette dernière a causé la mort de 1.140 personnes, majoritairement des civils.
Position américaine
Le président américain, Joe Biden, a exprimé son soutien à la création d’un État palestinien. Il reconnait néanmoins la complexité de la tâche, qui nécessite un travail important. Le Hamas a qualifié ce soutien d'”illusion”.
Bilan humain et réactions
La réaction d’Israël à l’attaque du Hamas s’est traduite par une offensive qui a tué 24.927 personnes, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents. Près de 1,7 million de personnes ont dû fuir leurs foyers suite à la guerre. Par ailleurs, des milliers d’Israéliens ont manifesté, exigeant le retour des otages détenus à Gaza.
Appels au cessez-le-feu
Malgré la situation, Netanyahu a refusé les demandes de cessez-le-feu humanitaire. Cette position s’inscrit dans une promesse faite par Israël d’éradiquer le Hamas.
Tensions régionales
Le conflit a également renforcé les tensions entre Israël et l'”axe de la résistance”, constitué du Hamas, du Hezbollah libanais, des Houthis yéménites et de groupes irakiens. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a même menacé Israël de représailles, suite à la mort de militaires iraniens dans une frappe attribuée à Israël.
Incidents frontaliers et attaques
À la frontière israélo-libanaise, une frappe israélienne a coûté la vie à un civil et à un membre du Hezbollah. En parallèle, 15 roquettes ont ciblé une base où se trouvent des soldats américains en Irak. Dans cette escalade, le Pentagone a déclaré avoir détruit un missile antinavire houthi.