Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé son opposition à la souveraineté palestinienne à Gaza, affirmant que le contrôle de la sécurité de la région doit rester sous l’égide israélienne. Face à cette situation, une impasse dangereuse se profile avec le Hamas, les combats se poursuivant sans relâche depuis plus de 100 jours.
Un dialogue diplomatique complexe
Le président américain, Joe Biden, a tenu des discussions avec Netanyahu à propos de ce conflit. Bien que Biden maintienne son soutien à l’idée d’un État palestinien, il admet que la réalisation de ce projet est un défi de taille. Cette position a suscité des critiques de la part du Hamas, qui l’a qualifiée d’illusion.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a pris position en affirmant que le droit des Palestiniens à un État doit être accepté par tous. Parallèlement, Netanyahu a refusé les appels à un cessez-le-feu humanitaire, alimentant encore plus la tension.
Un bilan humain lourd
Le conflit a déjà provoqué la mort de plus de 1 000 personnes, en majorité des civils. Les bombardements et opérations militaires israéliennes ont causé la mort de plus de 24 000 personnes à Gaza. L’offensive la plus intense se déroule surtout dans le nord de Gaza, où l’armée israélienne bombarde les positions du Hamas.
En réaction, l’armée israélienne a lancé un appel à témoignages sur des otages détenus à Gaza, par le biais de tracts. Cela a suscité des manifestations massives à Tel Aviv, où des milliers d’Israéliens ont exigé le retour des otages et la démission de Netanyahu.
Escalade régionale
Le conflit a renforcé les tensions entre Israël et d’autres groupes militants de la région. Parmi eux, l’Iran, qui menace de riposter suite à la mort de plusieurs de ses militaires dans une frappe à Damas, qu’elle impute à Israël.
Le Hezbollah n’est pas épargné non plus : un civil et un membre du groupe ont été tués dans une frappe israélienne à la frontière israélo-libanaise. De plus, en Irak, une base abritant des soldats américains a été la cible de roquettes.
En réponse à des attaques répétées contre leurs navires marchands, le Pentagone a annoncé avoir détruit un missile antinavire des Houthis. Le conflit israélo-palestinien a donc des répercussions majeures qui dépassent largement les frontières de Gaza et d’Israël.