La COP28 à Dubaï est en pleine effervescence alors que les négociations se durcissent autour de l’avenir des énergies fossiles.
L’Arabie saoudite, le Koweït et l’Irak, connus pour leur exportation massive de pétrole, restent fermes dans leur refus de se départir des énergies fossiles. Leurs résistances freinent l’obtention d’un consensus, un enjeu majeur de ces négociations.
Des négociations difficiles
Les discussions se sont poursuivies au-delà de l’heure de clôture officielle de la conférence, s’étendant jusque tard dans la nuit. Sultan Al Jaber, le président de la COP28, s’est engagé à préserver l’objectif de l’accord de Paris et à faire aboutir ces négociations.
Un accord en vue ?
Un projet d’accord a été divulgué, laissant entrevoir une potentielle transition hors des énergies fossiles au cours de cette décennie. S’il était adopté, ce serait une première dans l’histoire des conférences climatiques des Nations unies.
Le rôle des énergies de transition
Le texte du brouillon mentionne également le rôle des “énergies de transition”, comme le gaz, pour garantir la sécurité énergétique des pays en développement.
Des consultations nocturnes
Le Brésil, une coalition de pays d’Amérique latine, le Mexique, la Suisse et la Corée du Sud ont été conviés à participer à des consultations nocturnes. Des pays se disent prêts à abandonner l’exigence d’une “sortie” du pétrole en échange d’engagements significatifs.
La position de la Chine
La Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre aux côtés des Etats-Unis, n’exprime pas d’opposition à un compromis. Le pays semble prêt à s’associer à un accord qui pourrait changer la face de l’énergie mondiale.