En cette période de fêtes, la ville de Bethléem connaît une ambiance lugubre, impactée par la guerre en cours à Gaza.
Normalement caractérisée par l’animation des célébrations de Noël, la ville a connu un Noël sombre cette année. La traditionnelle crèche et le sapin, symboles de cette fête, brillaient par leur absence. La présence des fidèles et des touristes a également été fortement réduite.
La guerre en contexte
Depuis le 7 octobre, la situation a été tendue entre Israël et le Hamas. Cette guerre a causé la mort d’environ 1.140 personnes, dont la majorité sont des civils. Le gouvernement du Hamas rapporte que plus de 20.400 personnes ont été tuées à Gaza.
Conséquences pour les chrétiens palestiniens
Les chrétiens palestiniens ont fait le choix d’annuler les célébrations de Noël. Certains d’entre eux à Gaza ont même dû chercher refuge dans des églises, ces dernières n’ayant pas été épargnées par les combats. L’église de la Sainte-Famille à Gaza a été au centre des préoccupations d’Emmanuel Macron. Deux femmes y ont malheureusement été tuées.
Un symbole fort : une œuvre d’art devant la basilique
Devant la basilique de la Nativité, une œuvre d’art illustrant le drame de Gaza a été installée. Ce geste fort symbolise le soutien aux Gazaouis, un sentiment partagé par le patriarche Pierbattista Pizzaballa lors de son homélie.
Changements dans les traditions
La parade de scouts traditionnelle s’est transformée en un défilé silencieux. Un drapeau palestinien a même été hissé sur la place principale de Bethléem.
Appel à un cessez-le-feu
Depuis le début des hostilités, plus de 300 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie. Des voix s’élèvent pour appeler à un cessez-le-feu durable, et ainsi mettre un terme à cette situation tragique.