La progression professionnelle des femmes cadres peut être ralentie par le congé maternité. Explorez les défis et les perceptions autour de cette problématique.
Impact du congé maternité sur la carrière des femmes
Une majorité de femmes cadres qui ont donné naissance ressentent un ralentissement de leur progression professionnelle. En effet, trois quarts d’entre elles jugent que leur carrière a été impactée par leur congé maternité. Par ailleurs, près d’une femme cadre sur deux exprime des difficultés à reprendre son activité suite à son absence.
Perception de l’absence
Certaines réticences se font sentir du côté des employeurs. Dans leur perception, le congé maternité apparaît davantage comme une problématique plutôt qu’une phase naturelle dans la carrière d’une femme. Ce sentiment peut entraîner un risque d'”invisibilisation” ou de “placardisation” pour les femmes après leur congé, surtout si celui-ci est de longue durée.
Reprise du travail et défis du retour
De retour au travail, plus de 70% des femmes cadres peinent à gérer leur charge de travail en raison de la fatigue. Ce problème est exacerbé lorsque celles-ci n’ont pas été remplacées pendant leur absence, ce qui peut conduire à un retour anticipé ou une surcharge de travail.
Par ailleurs, il est à noter que certaines femmes peuvent ne pas réintégrer leur poste initial si un remplacement efficace a été organisé durant leur congé maternité.
Place des jeunes enfants dans la carrière des femmes cadres
La moitié des personnes interrogées considèrent que la carrière des femmes cadres est entravée par la présence de jeunes enfants dans leur vie, un sentiment partagé par seulement un quart des hommes.
Perception des inégalités de genre en entreprise
Face à ces débats, les opinions divergent sur l’évolution des inégalités de genre en entreprise. Selon une étude récente, 44% des hommes estiment que ces dernières se sont réduites au cours des cinq dernières années, tandis que seules 15% des femmes partagent ce point de vue.
Préférences en matière de congé parental
Finalement, l’étude révèle que 69% des personnes interrogées opteraient pour un congé parental court mais correctement rémunéré plutôt qu’une période plus longue mais moins rémunérée.