Une trêve prolongée à Gaza, c’est ce que le Hamas annonce être prêt à entreprendre. Un soupir de soulagement pour de nombreux habitants dont la vie a été perturbée par des semaines de bombardements israéliens.
Une trêve négociée
Initialement négociée par le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte, cette trêve a mis un terme à sept semaines d’offensives israéliennes sur Gaza. Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, appelle à la prolongation de ce répit dans les combats.
Dividende de la paix
Le cessez-le-feu a été profitable, permettant la libération d’un nombre important d’otages et l’aide humanitaire a pu entrer à Gaza. Au septième jour de la trêve, huit otages ont retrouvé la liberté. Parmi eux, Mia Shem, une otage franco-israélienne a également été libérée.
La trêve a permis la libération de 80 otages israéliens et de 210 prisonniers palestiniens. Elle a aussi facilité l’arrivée d’aide humanitaire à Gaza, apportant un soutien bien nécessaire à une population éprouvée par le conflit.
Risques persistants
Malgré la trêve, des tensions persistent. Le Hamas a été à l’origine d’une attaque meurtrière à Jérusalem, tuant trois Israéliens. Cet acte a été fermement condamné par la Maison Blanche. Deux soldats israéliens ont aussi été blessés lors d’une attaque à la voiture-bélier en Cisjordanie.
La menace d’une reprise des combats
Face à une possible reprise des hostilités, Antony Blinken appelle à la création de zones “sûres”. Un affrontement du 7 octobre a donné lieu à l’enlèvement d’environ 240 personnes qui ont été retenues à Gaza. En réaction à cette attaque, Israël a promis d'”anéantir” le Hamas.
L’importance de la trêve pour la population de Gaza
La trêve a eu un impact significatif sur la vie quotidienne des habitants de Gaza. Sur les 2,4 millions d’habitants, 1,7 million ont dû être déplacés par la guerre. Les habitants ont profité de la trêve pour revenir à leurs maisons et reprendre une vie normale.
Selon le gouvernement du Hamas, plus de 15 000 personnes ont perdu la vie dans les frappes israéliennes. Malgré cela, la trêve a permis à Ahed Tamimi, figure emblématique de la lutte contre l’occupation israélienne, de retrouver la liberté.