Après "Les blessures du temps" publié en 2014 chez L’Harmattan, Alexis Ruset revient dans nos librairies avec son dernier livre "Pour que la mort ne crie pas victoire".
L’agrégé de lettres classiques et ancien élève de l’ENA (promotion 1978) propose cette fois un roman énigmatique mêlant Première Guerre Mondiale, conte rural et mise en abîme des plus grands travers de l’Homme. Entre lâcheté, rejet de l’autre et haine réciproque, tout cela dans le cadre très bien dépeint du petit village de La Harpaille, Alexis Ruset invite son lecteur dans une plongée dans le contexte d’une France déchirée, entre 1914 et 1919.
Celui qui fut, tour à tour, professeur de lettres, sous-préfet, membre du cabinet de Pierre Bérégovoy ou encore cadre dirigeant dans la réassurance et les transports, propose ici un roman captivant mais qui, malheureusement, mélange peut-être trop de thématiques fortes pour faire ressurgir le vrai fil narratif du livre. Malgré tout, un roman captivant par endroit et qui permet un regard sur l’Histoire loin de tout désintérêt.
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