Comment écrire un livre à succès ? Comment écrire un véritable best-seller, un bon roman ? Stephen King vous dit tout dans l’un de ses ouvrages, Ecriture : Mémoires d’un métier paru chez Albin Michel en septembre 2001. Lettres it be a sélectionné pour vous les 10 secrets pour écrire un bon livre.
Quels sont les secrets à connaître pour écrire un véritable best-seller ? Quelle est la méthode pour réussir à publier et écrire un livre promis au succès ? Des questions qui ont trotté dans la tête de nombreux aspirants écrivains, de toute évidence. Pour mettre fin au doute, Lettres it be a sélectionné pour vous les 10 conseils de Stephen King, des conseils délivrés dans son livre paru en septembre 2001 chez Albin Michel, Ecriture : Mémoires d’un métier.
10) Ecrire pour soi, en premier lieu
Le lecteur est l’objectif final, de toute évidence. Mais tout au long de l’écriture d’un livre, ne pensez qu’à vous et vous seul. Un livre que vous avez pris plaisir à écrire part déjà avec un avantage de taille. Ensuite, vos lecteurs jugeront…
9) Garder son propre style
Envie de reprendre la marque de fabrique d’un auteur que vous appréciez ? Surtout pas ! Stephen King est ferme à ce sujet : le bon style est le vôtre, rien que le vôtre.
8) Beaucoup miser sur l’introduction
Comme pour les premières images d’un film, les premiers instants de lecture sont les plus importants. Travaillez votre introduction, encore et encore, de sorte à plonger vos lecteurs, dès le départ, dans une ambiance et contexte spécifiques. Le reste devrait couler de source.
7) Eviter le surplus d’adverbes
Pour renforcer telle situation ou pour insister sur tel personnage, les adverbes sont souvent utilisés avec force. Sauf que, d’après Stephen King, il s’agit là d’une erreur peut-être trop répandue : « L'adverbe n'est pas votre ami. Particulièrement "après "il disait" ou "elle disait". »
6) User et abuser des paragraphes
Pour donner corps à votre texte et lui offrir quelque chose d’agréable visuellement avant même le début de la lecture, n’hésitez pas à miser sur les paragraphes. Même si l’on sait que l’auteur de nombreux succès comme Shining et tant d’autres aime à utiliser les dialogues, force est de constater qu’il n’est pas avare non plus de descriptions et de paragraphes bien fabriqués. A vous d’en faire de même !
5) Un travail de documentation : oui, mais pas trop
La documentation est un passage obligé dans le cadre de la rédaction d’un livre. Mais attention tout de même : d’après Stephen King, point trop n’en faut. « Si vous avez besoin de faire des recherches en rapport avec des choses que traitent certaines parties de votre histoire et que vous connaissez très peu, rappelez-vous ce mot: arrière-plan. C'est l'endroit auquel appartiennent les recherches: placez-les aussi loin dans la toile et la trame de fond que vous pouvez. Vous pouvez être fasciné par ce que vous apprenez (...) mais vos lecteurs vont probablement beaucoup plus se soucier des personnages et de l'histoire. »
4) Faire des pauses entre vos relectures
Quelques semaines entre vos corrections, c’est le temps préconisé par le King pour espacer votre travail de relecture. Selon lui, il est indispensable de bien aérer vos relectures de sorte à identifier avec précision les erreurs que vous n’avez pas perçues auparavant. Sait-on jamais, sans cela vous passerez peut-être à côté d’une grossière erreur dans votre fil narratif ou votre texte.
3) Lire, lire et encore lire
Tout bon auteur qui se respecte et avant tout un papivore affirmé. Aucun autre secret à prendre en compte si ce n’est celui-ci : pour bien écrire, lisez, lisez et encore lisez !
2) La grammaire, c’est bien mais pas que
L’exactitude grammaticale ne doit pas être votre objectif absolu. Un texte bien écrit c’est bien, un texte bien construit c’est mieux ! « Le but de la fiction n'est pas l'exactitude grammaticale, mais doit permettre au lecteur d'entrer (dans le roman) pour lui raconter une histoire. »
1) La confiance !
Enfin, dernier conseil, peut-être le plus élémentaire : ayez confiance en vous ! Un livre à succès est avant tout un livre auquel a cru une toute première personne : l’auteur lui-même.
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