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Scandale de viols, prix alternatif, désistement de Haruki Murakami : le prix Nobel de littérature dans la tourmente

Une affaire de viols ayant entraîné la non-attribution du prix pour l’année 2018, un prix alternatif crée pour se tenir à distance de l’ouragan médiatique… Le prix Nobel de littérature traverse une période compliquée, de toute évidence. Lettres it be vous dit tout dans les lignes qui suivent.

 

 


Le prix Nobel de littérature en difficulté

 

 

 

Le prix Nobel de littérature décerné annuellement par l'Académie Suédoise a été supprimé pour cette année 2018, après qu’une affaire d’accusation pour viols est venue bousculer le milieu littéraire Suédois et international. Le français Jean-Claude Arnault, homme d’influence dans la sphère culturelle suédoise et marié à Katarina Frostenson, membre de l’Académie Nobel, est accusé de viols sur une femme en 2011. Actuellement jugé à la cour de Stockholm, l’Académie Suédoise a décidé de ne pas décerner de prix Nobel de littérature cette année. Le lauréat du prix Nobel de littérature 2018 sera donc annoncé en même que celui de 2019.



 

Le 12 octobre prochain, un prix Nobel dit alternatif sera décerné par la « Nouvelle académie », créée par 109 Suédois suite à l’ébranlement de l’Académie Suédoise par les scandales sexuels. Une décision surprenante prise en réaction au scandale traversé par l'institution et qui, de toute évidence, trouvera encore des conséquences dans les mois et années à venir. En lice pour ce prix alternatif, 4 auteurs : la Française Maryse Condé, le Britannique Neil Gaiman, la Canadienne Kim Thúy, ainsi que le Japonais Haruki Murakami. Ce dernier, dont le roman Le meurtre du commandeur, publié chez Belfond, paraîtra le 11 octobre prochain, a demandé à se faire retirer de la liste, expliquant qu’il souhaite ainsi « rester à l’écart de l’attention médiatique. » Une décision inattendue et qui laisse ouverte la porte à toutes les suppositions.

 




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