
Lors du sommet de la Communauté des Etats Indépendants (CEI) qui se réunissait le 27 septembre dernier, Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, a préféré se concentrer sur ses lectures plutôt que sur les débats. Lettres it be vous en dit plus sur cette petite échappée littéraire.
Le 27 septembre dernier se tenait à Douchanbé, capitale du Tadjikistan, le sommet du CEI (Communauté des Etats Indépendants) créée en 1991 et rassemblant tous les pays de l’ex-URSS. Le dirigeant de la Russie, Vladimir Poutine, a ainsi été vu avec un classique de la littérature russe : le roman d’Alexandre Pouchkine, Eugène Onéguine. Un roman écrit en vers mais également adapté dans un opéra non moins célèbre. Un peu à l’image de l’ancien Président des Etats-Unis Barack Obama qui avait plusieurs fois affiché ses lectures favorites dans les médias, Poutine va encore un peu plus loin dans son amour pour la littérature en s’affichant très clairement peu intéressé par ce qui se passait autour de lui, interrompant néanmoins sa lecture lorsqu’il était sollicité pour signer un document officiel. Grand seigneur.
La vidéo a couru sur le Net, comme souvent. Vladimir Poutine s’est-il vraiment intéressé à sa lecture en parallèle au débat, ou est-ce que le livre d’Alexandre Pouchkine a pu lui servir dans le but de mettre en avant son image ? En effet, le chef de la Russie, en se présentant ainsi avec un classique russe montre au monde qu’il porte un intérêt à la littérature, russe de surcroît, qui vient insister sur son identité. Pas sûr en revanche que les autres Etats membres du CEI aient apprécié son absence intellectuelle du sommet.
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