Après Des animaux et des hommes publié en 2018 chez Stock, une transcription de ses émissions sur France Culture consacrées à la question animale, Alain Finkielkraut annonce son nouveau livre à paraître bientôt chez Gallimard. Cette fois, le philosophe régulièrement sous le feu des projecteurs s’apprête à parler à la première personne. Pour de vrai.
Continuer sa quête de la vérité
Souvent moqué, mis en lumière, contredit voire insulté, Alain Finkielkraut n’en demeure pas moins inébranlable dans sa quête de vérité. Ce sera d’ailleurs l’objet de son prochain livre, À la première personne, à retrouver aux éditions Gallimard dès le 19 septembre prochain. C’est le retour d’un auteur que l’on voit s’exaspérer plateau après plateau, intervention après intervention, face à une époque adepte du lynchage en meute virtuelle et du rejet de la moindre idée qui s’inviterait à contre-courant. Dernière saillie en date à laquelle eut droit l’auteur de L’Identité malheureuse : la réception de ses propos sur le football féminin, des propos très vite soumis à l’approbation du petit oiseau bleu et mis au piloris pour « contre-pied à la doxa dominante et retweetée ».
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Toujours est-il que dans son nouveau livre, Alain Finkielkraut semble vouloir couper court à tout cela et mettre à mal la question de vérité dans un monde où Pinocchio est roi. La distinction entre le vrai et le réel sera au cœur de cet ouvrage, un livre qui vient enrichir une bibliographie qui a fait d’Alain Finkielkraut l’un des philosophes les plus en vue de notre temps. De nouvelles vagues sont-elles à attendre ? Que peut bien nous réserver Alain Finkielkraut dans ce livre écrit « à la première personne », ce livre où l’auteur pourrait se livrer à réflexion ouverte ?
Avant d’avoir la réponse à ces questions, on laisse découvrir la quatrième couverture de l’ouvrage.
Quatrième de couverture :
« Réactionnaire, disent-ils.
Le moment m’a donc semblé venu de faire le point et de retracer mon parcours sans faux-fuyants ni complaisance. Il ne s’agit en aucune façon pour moi de rabattre la connaissance sur la confession et de défendre une vérité purement subjective. Je ne choisis pas, à l’heure des comptes, de me retrancher dans la forteresse imprenable de l’autobiographie. Je joue cartes sur table, je dis d’où je parle, mais je ne dis pas pour autant : "À chacun sa vision des choses." Le vrai que je cherche, encore et toujours, est le vrai du réel : son élucidation reste à mes yeux prioritaire. Cependant, comme l’a écrit Kierkegaard : "Penser est une chose, exister dans ce qu’on pense est autre chose." C’est cet "autre chose" que j’ai voulu mettre au clair en écrivant, une fois n’est pas coutume, à la première personne. »
Alain Finkielkraut.
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