À l’heure où le langage SMS est sacralisé comme le renouveau de la langue française, à l’heure où l’imprononçable écriture inclusive est érigée en modèle d’adaptation, qu’en est-il des fautes d’orthographe dans les livres ? Des petites coquilles sans gravité ou le symbole d’une lente descente aux enfers pour la langue française ?
Une langue qui vit… en mourant à petits feux
Tout le monde ou presque se rappelle la BD Mickey et l’océan perdu parue il y a quelques mois. Un bien bel album qui signait le retour aux affaires de la souris aux grandes oreilles. Mais cet album reste aussi dans les mémoires comme un petit monument de fautes d’orthographe. Pas du plus bel effet lorsque l’on s’adresse à un public relativement jeune. Très vite, la maison d’édition Glénat à l’origine de cet affront involontaire, on veut bien le croire, a prétexté un problème technique et assumé l’erreur humaine.
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Cette histoire, anecdotique s’il en est, montre qu’il existe encore et toujours sur cette planète des lecteurs désireux de découvrir des textes propres, sans la moindre faute pour venir gâcher la fête. Une vigilance à l’œuvre aussi du côté des maisons d’édition ? Rien n’est moins sûr !
Par pitié, n’oubliez pas les correcteurs !
Le passage à la correction est indispensable dans la mise au monde d’un livre quel qu’il soit. Les correcteurs, guerriers de l’ombre, peinent d’ailleurs à être reconnus à leur juste valeur dans un monde de l’édition toujours plus prompt à chasser la charge trop épaisse et le coût qui peut encore être raboté.
Autoédition, édition classique, par pitié, entendez le cri des lecteurs : corrigez les textes, veillez à leur propreté, faites-en sorte qu’ils restent purs et vierges de la moindre coquille. Des solutions simples pour corriger les textes en tous genres existent désormais sur Internet. Qu’on en profite !
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