"Les tribulations de Caméliope" de Pauline Hirschauer : Une aventure en terres d'Inde !

Les tribulations de Caméliope : des banlieusards déjantés jouent au détective en Inde

de Pauline Hirschauer

 

 

Quand on vous annonce un voisinage complètement fou, déjanté et uni à jamais par les liens de l’amitié, quand on vous annonce des relations fortes entre des personnages attachants et tous aussi attrayants les uns que les autres, quand on vous annonce un voyage haut en couleurs dans l’Inde profonde, au plus près de sa culture et de ses traditions, quand on vous annonce tout cela, vous vous attendez forcément à un grand moment de lecture. Promesse tenue ? L’avis de Lettres it be !

 

 

 

// « Lorsque les enfants repartent sur les chemins de l’école, je me plonge dans mon travail de lectrice-correctrice de l’Agence. Ma tête bourdonne, explose, je chauffe et m’enthousiasme devant l’avancée du défrichement. Bulle hermétique, téléphone sur silencieux, je ne réponds que lorsque le numéro de l’école vibre, signe qu’un enfant est peut-être malade. La mère attachée à ses petits, l’instinct de survie au premier plan. » //

 

 

 

# La bande-annonce

 

 

 

(Quatrième de couverture) : Capcity-le-Soubresaut, petite ville de la banlieue parisienne. Caméliope, mère de trois enfants, vient tout juste de divorcer. Au cœur de sa métamorphose de jeune femme, un voisinage épique, un site de rencontre givré et un amour sur bout de trottoir s’entremêlent à une bonne dose d’auto-dérision.

 

La fille de sa voisine, dont Caméliope est la marraine, s’envole dans le cadre de ses études pour les Indes. Caméliope découvre alors peu à peu ce pays à travers les mails de sa filleule, jusqu’au coup de téléphone de l’ambassade annonçant sa disparition …

 

Les voisins déjantés et solidaires décident alors de partir sur place pour retrouver la jeune fille. Curieuse enquête quasi-policière dans l’immensité vertigineuse du sous-continent indien …

 

 

 

 

# L’avis de Lettres it be

 

 

 

Pauline Hirschauer délivre avec son roman « Les tribulations de Caméliope : des banlieusards déjantés jouent au détective en Inde / Commencement », un ouvrage haut en couleurs et qui a tout de la solide promesse littéraire. Autant aller directement à l’essentiel : chez Lettres it be, nous ne savons trop quoi en penser …

 

 

La première partie du roman est véritable brillante. L’écriture, les descriptions de chaque personnage et de leur caractère propre, la mise en avant des liens qui unissent tous ces personnages … Tous ces éléments nous plongent immédiatement dans cette ville parisienne de Capcity-le-Soubresaut, berceau des aventures à venir. De toute évidence, la première partie tient les promesses de l’auteure avec une plume fluide, avenante et drolatique.

 

 

 

Malheureusement, le bât blesse quand les pages se tournent … L’aventure indienne est bien trop pâle en comparaison à l’ouverture proposée dans les premières pages du livre. La disparition de la filleule de Caméliope pose une intrigue qui pouvait offrir tellement plus que ce que l’auteur saisit. Une petite déception au regard de la qualité de la première partie.

 

 

 

De toute évidence, ce roman, le premier de la nîmoise d’adoption Pauline Hirschauer, est plein de talent, un talent évident mais qui reste à polir, à travailler pour nous offrir des aventures de Caméliope toujours plus palpitantes, et bien d’autres choses encore. Mention spéciale, et grand point fort de ce roman à mettre en avant, pour l’immersion indienne qui nous est offerte : les senteurs, les couleurs, les saveurs, la culture, les traditions, tout y est ! Rien que pour le voyage en Inde, et malgré la petite déception quant à l’histoire qui perd en rythme sur sa deuxième moitié, un énorme merci, et un grand bravo à Pauline Hirschauer pour cet agréable moment de lecture.

 

 

// « Droits et devoirs. Ne pas se laver au savon dans le Gange ni y jeter des animaux morts, encore moins faire ses besoins à côté et laver ses animaux ou sa voiture. Jeter poubelles et sacs plastiques dans des endroits prévus à cet effet, ne jeter dans le Gange ni corps à moitié brûlés, ni cendre, ni bois mais utiliser un crématorium. »  //

 

 

 

 

 

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