"Rouge Tango" de Charles Aubert : le San-Antonio d'aujourd'hui ?

Rouge Tango, c'est le titre du nouveau roman de Charles Aubert publié chez Slatkine & Cie
Rouge Tango, c'est le titre du nouveau roman de Charles Aubert publié chez Slatkine & Cie

Après Bleu Calypso, Charles Aubert est de retour. L’occasion de retrouver tous les personnages qui ont fait le succès du premier volet. Cette fois, dans Rouge Tango, nos amis vont être aux prises avec la disparition de l’un d’entre eux. C’est parti pour une nouvelle enquête !


# La bande-annonce

 

Niels s’est retiré loin du monde. Dans sa cabane de pêcheur, au coeur d’un Sud encore sauvage, il fabrique des leurres qu’il vend sur Internet. Quadragénaire bourru, Niels n’a que peu d’amis, son voisin Vieux Bob, pêcheur lui aussi, la fille de Bob, la détonante Lizzie, et le jeune geek Malik.

 

 

Alors, quand Malik est porté disparu et que la police retrouve chez lui le cadavre d’un inconnu, il n’en faut pas plus pour que notre héros ordinaire reprenne du service.

 

# L’avis de Lettres it be

 

Bleu Calypso était un succès, un vrai plaisir de lecture. Chez Lettres it be, nous avions vraiment apprécié cette rencontre avec Charles Aubert, primo-romancier en provenance du sud de la France. À l’annonce de son retour avec Rouge Tango, les espoirs étaient hauts. À juste titre ?

 


Charles Aubert
Charles Aubert

Niels et sa belle solitude, le Vieux Bob, Lizzie mais aussi Malik. Oui mais voilà, ce dernier a disparu… Très vite, l’enquête se met en place et les forces de l’ordre peuvent compter sur l’indéfectible soutien de Niels et sa bande. La mise en place des pièces du puzzle rappelle, de toute évidence, le premier volet mais ça a son charme : et si Charles Aubert était en train de créer une série de « polars doux » comme le dit la quatrième de couverture ? Et si le nouveau San-Antonio nous venait du sud et que par tous les chemins il y revenait (comme Chimène Badi d’ailleurs) ?

 

 

 

Une disparition, une enquête, des réflexions… Ce « polar doux » tient ses promesses malgré, parce qu’il faut trouver un point noir, une structure un peu attendue et un final légèrement bancal. Quoi qu’il en soit, c’est toujours un plaisir de lecture et Charles Aubert est au rendez-vous. Et rien que ça, ça fait plaisir !

 

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