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Amie lectrice, ami lecteur,
C’était il y a quelques jours, l’événement que beaucoup de gens attendaient : le passage d’Agnès Buzyn devant la commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire.
Tout le monde avait encore en tête les déclarations de l’ex-ministre de la Santé.
« Je savais, j’ai prévenu mais on ne m’a pas écouté ».
Nous ne sommes pas passés loin du : « Si j’avais su, j’aurais pas v’nu ».
Tout le monde attendait des explications. Et personne n’a été déçu…
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Quand les mots ne suffisent plus
Que dire de ce moment télévisé qui restera grave dans les annales du manque de confiance en soi ?
Et puis il faut regarder les déclarations dans le détail…
N’importe quel citoyen ayant suivi l’évolution de la crise se fera une joie de s’arracher les cheveux à la vue de telles déclarations.
En quelques dizaines de minutes, assurément trop longues pour l’intéressée, Agnès Buzyn a montré que, même pour nos responsables politiques, à un moment donné les mots ne suffisent plus.
Les mots ne sont plus assez forts pour travestir les faits, les mensonges et les erreurs.
Sont-ils vraiment à leur place ?
On va mettre les pieds dans le plat…
La longue plaidoirie de Dame Buzyn ressemblait beaucoup à l’exposé de SVT d’une jeune collégienne qui avait commencé à préparer le matin dans le bus.
Toute la panoplie d’hésitations, de silences et de bafouillages était réunie pour garantir un échec retentissant, presque encore plus cuisant que celui des élections municipales pour la ville de Paris.
Une seule question se pose : Agnès Buzyn, et tous ceux qui ont travaillé à ses côtés, sont-ils vraiment à leur place ?
Quand on voit poindre autant d’amateurisme lorsqu’il s’agit de rendre des comptes, comment peuvent-ils gérer le pays, comment ont-ils pu ?
On se retrouve bientôt,
Rémy de Lettres it be
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