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Amie lectrice, ami lecteur,
C’est avec beaucoup de peine que je vous annonce la mort du débat.
Oui, cet art du débat qui a permis d’écrire de belles pages de la vie intellectuelle et médiatique française.
Cet art centenaire de maîtrise du bon mot et du geste juste. Cet art-là est mort.
Oh, vous allez me dire que ce n’est pas vrai et que des débats il y en a plein la télévision et les journaux.
Vous appelez ça du débat, j’appelle ça de la taxidermie : on a empaillé le débat pour lui donner l’allure du vivant.
Et je le prouve…
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Patrick Cohen ou l’homme se débat
On pourrait traiter le problème sous de nombreux angles. J’ai choisi celui de la malhonnêteté intellectuelle.
Et là, pas de meilleur exemple que Patrick Cohen.
Ce journaliste qui officie notamment sur le plateau de C à vous sur France 5 s’est imposé comme l’un des capitaines de l’équipe anti-Raoult.
Oui, j’allais oublier de vous le dire : le débat est un match de football maintenant. Tu es pour ou tu es contre. L’arbitre des nuances est le coupable idéal. Quand je vous parlais de taxidermie…
Donc Patrick (soyons familiers avec lui comme il l’est avec le mensonge) Patrick commet des chroniques toutes les semaines ou presque pour « rétablir la vérité » et traquer les fake news lancées par le Pr Didier Raoult.
J’avais fait une première vidéo pour décortiquer l’une des chroniques de Patrick. Il tapait fort sur la tête de Raoult, rempli de l’assurance de remettre l’église au centre du village.
Il y avait déjà pas mal de mensonges…
Pusillanime (j’aime ce mot), je m’étais dit que c’était un accident de parcours, une erreur de Patrick bien trop embarqué dans sa fougue de combattre le vilain Panoramix.
Sauf que…
Patrick a remis le couvert : ça va trop loin !
Nouvelle chronique, nouveaux mensonges.
Patrick, tu pousses le bouchon un peu trop loin.
Face à une telle situation, j’ai été dans l’obligation de mobiliser toute la brigade de recherche et d’investigation (c’est-à-dire moi-même) pour traquer ces nouveaux mensonges made in Patrick.
Et vous n’allez pas être déçu du voyage…
On se retrouve bientôt,
Rémy de Lettres it be
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