Nous sommes en 2013 et Romain Puértolas vient tout juste de faire paraître aux éditions Le Dilettante un roman au titre surprenant : L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea. Quelques années plus tard, et après des centaines de milliers d'exemplaires vendus à travers le monde, Romain Puértolas annonce son grand retour, ou plutôt le grand retour du désormais célèbre fakir. Lettres it be vous en dit un peu plus !
Le fakir est partout !
Alors que paraîtra sur les écrans le 30 mai prochain une adaptation par Ken Scott du roman au succès international de Romain Puértolas, ce dernier vient tout juste d'annoncer la parution le 16 mai prochain des suites des aventures du fakir aux éditions Le Dilettante. Le titre de ce nouveau roman ? Les nouvelles aventures du fakir au pays d'Ikea. De toute évidence, Romain Puértolas devrait user une fois encore de son humour caustique et de son sens du burlesque pour délivrer des aventures trépidantes à l'image du premier volet des aventures du fakir que l'on retrouve avec joie.
En attendant de découvrir ce nouveau roman, on vous laisse découvrir la quatrième de couverture.
Quatrième de couverture :
Rappelez-vous l’épisode précédent : L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ; soit Ajatashatru Lavash Patel, qu’on expectorera selon les goûts et la virtuosité phonique achète-une-truelle ou jette-un-tas-de-choux, as de l’arnaque fakirique en tout sens et madré épateur de gogos.
Après un soubresautant tour du monde emboîté dans une armoire Ikea qui l’avait vu, par avion ou par cargo, transbahuté d’Angleterre en Espagne et de Paris à Tripoli, nous avions laissé l’homme coulant les plus doux des jours avec Marie Rivière, la dame de son cœur et écoulant par palettes entières le récit de sa déménageante saga. Les gens heureux étant privés d’histoires et comme d’urgence il nous en faut une, voilà.
Alors que notre héros macère dans l’aisance avec la volupté d’un cornichon dans la saumure et se confit dans le plus gras bien-être, son éditeur retoque son second opus, lisse à l’excès et bien bouffi de consensualité. Pour la faire brève, notre fakir est devenu mou du clou, glabre du sabre et son tapis de braises vire à la moquette haute laine. Réagissez, mon bon ! Et notre Patel de repartir à la reconquête de soi. Cap sur la Suède pour rencontrer Dieu lui-même, l’Allah de la clé Allen, le maître d’Ikea, et se fournir en Kisifrøtsipik, la Rolls du tapis à clous. Par chance, dès l’aéroport, les choses vont mal : emporté dans une louche affaire de diamants, confronté au baron Shrinkshrankshrunk, patron de Nespressé et roi de la dosette corsée, au professeur Ronaldo, gemmologue brésilien, sauvé de la mort par une édition polonaise d’Autant en emporte le vent, il se retrouve cloué dans une commode et largué en pleine Baltique, d’où il sera sauvé pour coulisser dans la confraternité d’un cirque belge et apporter une assistance magique à des réfugiés syriens. Tout cela entrecoupé de souvenirs d’enfance marqués par la férule et la duplicité de son maître et initiateur Baba Ohrom. Alors, on avale sa boussole, on ravale sa carte et on mise à l’aveugle.
Avec la seconde aventure de son fakir, Romain Puértolas, en digne fils de Verne et parfait gendre d’Alexandre Dumas, réaffirme cette vérité d’évidence : le monde n’est qu’une commode Ikea, assemblée par un fakir, pleine de fausses portes et de doubles fonds, et que l’on assemblera jamais !
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